Transfert d'étudiant à la rentrée !

Les rentrées dans les pensionnats étaient rarement calme. Cette année, elle ne le serait pas non plus. Les rumeurs étaient légions.. notamment sur l'arrivée d'un élève transféré. Des photos diverses filtraient entre les élèves, mais beaucoup suspectaient celles-ci d'être fausses car aucune ne se ressemblait. Fuyou Atios. L'assemblage de ce prénom avec un nom japonais rendait encore plus étrange ce personnage. Néanmoins, tout le monde attendait quelqu'un de spécial. C'est pourquoi ce matin là, beaucoup furent déçu. Les filles un peu moins. Il portait une chemisette blanche, un pantalon de lin noir. Quelque chose était spéciale chez lui. Dans sa façon de marcher, dans sa façon droite de se tenir, dans ce regard si fugace et si fuyant, comme s'il n'était qu'un écran de fumée. Il était mystérieux et la montre de gousset en argent accrochée par une chaine à son pantalon en rajoutait encore. Il n'était pas encore une idole de l'école, mais il avait largement l'étoffe pour. Mais son attitude était calme et humble. Les élèves allaient pouvoir en attester.

- Pour cette rentrée, nous acceuillons un nouvel élève dans notre établissement et par extension, dans notre classe. Entre, s'il te plaît.

- Oui. dit une voix dans le couloir. D'une démarche légère mais droite, il entra. Il semblait marcher sur la pointe des pieds et il ne fit pas un bruit, si on oublier la porte. Il regarda la classe droit dans les yeux et sur un ton neutre et agréable, il dit : Je suis enchanté de faire votre reconnaissance, je suis Fuyou Atios. J'espère passer une excellente année en votre compagnie et faisons de notre mieux, ensemble pour préparer notre futur et notre accès aux universités supérieur. Merci d'avance. dit-il en s'inclinant, dans la plus pure tradition japonaise. Les claquements de mains accompagnèrent ce discours qu'il venait d'improviser et qu'il venait de déclarer sur un ton neutre dans son auditoire qui avait été captivé par la maitrise oratoire du jeune homme.

- Eh bien, prenez place, la classe va commencer.

- Très bien. dit-il en s'assoyant. Comme vous avez pu le remarquer repris le professeur, notre
cher arrivant est plus âgés. Mais pour diverses raisons familiales, ce dernier possède une année de retard scolairement parlant. Atios ... pourquoi n'irez vous pas à côté de mademoiselle Luka ?

Atios pris place. Il s'installa, posa son cartable d'où il sorti un cahier et plusieurs livres... ainsi le cours commença sans aucun autre dérangement. Atios agissait de façon neutre et complètement ... froide et logique. Il agissait comme un élève modèle mais détendu. Il regardait souvent par la fenêtre, comme s'il rêvait de partir très loin ... mais le professeur et la prise de note le ramener inlassablement sur terre. Il avait peu dormir et ses cernes étaient légèrement marquées. La pause arriva plus vite qu'il ne l'imagina et il en profita pour s'endormir. La classe se vida peu à peu, le laissant avec sa voisine. Ils étaient parti chercher à manger. Quant à lui, il n'en avait simplement pas la force. Dix heures d'avions et un changement de fuseau horaire avait suffit à le fatiguer. Il attendait de pouvoir rentrer dans son logement avec impatience. Sa carte d'identité tomba au sol, de l'une de ses poches intérieur, alors qu'il était assoupi.

Le lendemain matin les choses sérieuses pouvaient enfin commencer. L'agitation des couloirs, la panique des gens ne trouvant pas leurs salles, l'anxiété de l'année. Tout se mêler pour faire un énorme brouhaha qui me donnait un mal de tête digne de m'achever. J'avais tellement explorer l'école de long en large qu'il me fus presque impossible de ne pas trouver ma classe. Une fois installée à l'intérieur, je regardais avec attention les gens qui y entraient. Ces derniers allaient en effet faire partis de ma classe, de mes études...Quelle barbe!

Une fois l'appelle commençait, tout le monde discutais encore pour faire connaissance car on était tous plus ou moins nouveau ici. Soudain la prof attira notre attention sur l'arrivée d'un nouvel élève en ce jour de rentrée. Intéressant...un retardataire..sauf bien sur si il n'est pas du pensionnat.

Grand, élégant, présentation breve mais qui voulait en dire long. Bref apparement il viserait les hautes études, pas étonnant ici tout le monde vis les grandes écoles...Ce n'est certainement pas mon cas. Je regardais alors par la fenêtre sans trop faire attention au petit dernier jusqu'à ce que la prof le mis à côté de moi. Il fallait dire que j'étais la seule personne ayant une place disponible à côté d'elle. Il s'assit donc, sans m'adresser la parole, sortit ses affaires et commença à écouter le cours peu passionant il faut avouer.

A midi tout le monde partit chercher manger ou se rendait au réfectoire. Mon ventre ne criant pas famine je restais dans la salle de classe pour écrire quelques lignes dans une sorte de journal. Atios, le nouveau, si c'était son prénom, était resté également. Surement trop timide pour m'adresser la parole...J'avais un peu peur d'aller vers lui car mes deux dernières rencontres avec des garçons avaient été plutôt...explosive. Je fixais alors perpétuellement le ciel comme si les idées allaient venir en moi.

Je soupirais longuement avant de me retourner vers Atios et de tenter ma chance de faire connaissance.

"- Salut, fis-je timidement, moi c'est Megurine"

Aller savoir si il allait donner une réponse à présent. Si oui tant mieux sinon tant pis. On ne pourra pas me reprocher le fait d'avoir essayer d'être poli avec quelqu'un pour une fois.

La classe était vide. L'environnement était parfait pour plonger dans le domaine de Morphée... Mais si Atios avait acquis plusieurs choses dans l'entraînement aux arts martiaux, il pouvait ajouter notamment un sixième sens assez développer pour sentir quelqu'un l'observait. Et cette personne était assez proche. Elle était même à côté de lui. Il se demandait ce qu'elle prévoyait de faire d'ailleurs. Il n'aimait pas qu'on s'intéresse à lui. D'ailleurs, il n'avait aucun intérêt dans la société en générale, encore moins pour les autres êtres humains et dans cette liste, le sexe opposé était le cadet de ses préoccupations. Mais il fallait un diplôme et malgré le fait qu'il ne voulait pas travailler dans le futur pour indécision (malgré que son niveau de concertiste à lui seul pouvait lui fournir un avenir) notoire. Il étudierait sûrement beaucoup et quelque part, ça ne lui déplaisait pas. Il aimait apprendre en général. Soudain, de sa veste ouverte, un document très important glissa. Réflexe : dans un mouvement vif, sous la table, il l'attrapa au vol. Enfin, ce discours improviser n'était qu'une vil machination. Ils pourraient tous devenir éboueurs s'ils en avaient envie, il était là pour lui, pour vivre en dehors de l'étreinte étouffante de la richesse familiale et des requis nécessaire pour la mériter. Il préférait vivre modestement que vivre en étouffant dans une lente et glaçante agonie. Il en revint au détail insignifiant qu'était sa voisine de classe. Il ne l'avait même pas regarder de toute façon. Elle lui adressa la parole, légèrement timide dans la voix... pourtant quelque chose de faux raisonnait dedans. Peut-être était-elle différente ..

- Salut, fis-je timidement, moi c'est Megurine...

C'était si ... naturel. Elle ne pu le voir, mais ce genre de chose spontanée, hésitante et non calculée, prévue, avec un but précis, lui fit plaisir. Dans le monde du showbiz, dans le monde des riches, là-bas, le paraître était à la fois un bouclier fiscal et une arme à OPA. Celui qui perdait la face perdait le pouvoir. Pendant cinq minutes, Atios ne bougea pas. Il la laissa mariner un peu. Et d'un coup, il s'étira en silence, avant de se retourner pour la jauger. Diablerie. Ventre-saint-gris. Elle était .. très jolie. Mais elle possédait une couleur de cheveux fortement surprenante. Il n'y avait pas fait attention mais ses cheveux étaient ...

- Roses.. dit-il, presque dans une murmure. Il ajouta juste : Je suis Fuyou Atios. Enchanté. Il avait était neutre dans le ton : ni agréable, ni désagréable. Pour le moment, il voulait deviner ce qu'elle lui voulait.

Il ne m'écoutait pas...Alors il n'avait pas fait attention à ce que je lui disait.Ce n'est pas grâve. Je ne suis pas le genre de personne à forcer les autres et puis de toute façon qu'est-ce que cela m'apporterais de le connaître ou pas? Soudain je réalisais ce que j'étais entrain de penser...Ce n'était pas du tout ce que je voulais dire ou penser enfin...Il murmura alors quelque chose que je ne pus discerner et se présenta enfin à moi. C'était la moindre des politesses je pense. Et puis vue sa façon de s'habiller je ne pense pas qu'il n'est pas reçu une part d'éducation assez petite pour oublier la politesse.

"- Enchantée Atios."

Je me retournais alors vers le ciel, vers mes pensées et continuais à griffonner certains mots dans mon journal. Je voulais simplement voir si le contact aller passer mais il n'était pas comme Gabriel ou Nero...Ou alors l'opposé de Nero. C'était quelqu'un d’étonnamment étrange. Nero m'aurait certainement taper la discussion pendant des heures alors que lui se présente simplement. De plus sa voix était neutre. C'était d'un froid insoutenable. Tout le monde ici avait l'air sympa mais Atios avait quelque chose en lui d'intriguant, quelque chose de peu commun. C'était...mystérieux.

"- Alors tu es nouveau...Je dois en dédier que tu n'es pas pensionnaire pour arriver avec un jour de retard, fis-je sans trembler cette fois"

Qu'est-ce que ça pouvais bien me faire de savoir si il était pensionnaire ou pas? Je m'en fiche! Mais d'un certain côté je voulais le savoir par simple curiosité personnelle. Histoire de me faire une brève opinion de lui et de sa façon d'être. Cela m'évitera certainement de perdre du temps.

Atios, toujours aussi impassible, s'amusait de cette échange et de la vision qu'il avait de sa voisine. Au moins, il était tombée à côté d'une très jolie fille. Mais celle-ci semblait soucieuse. Sûrement car il n'était comme les lycéens normaux, chaleureux et ouvert. Il ne semblait pas clos pour autant, mais il était clair qu'il ne laissait personne entrer facilement. Tout était mesuré et il agissait de façon à ce que personne ne puisse lui reprocher quoi que ce soit. Il avait hériter de son entraînement aux arts martiaux, l'art de millimètrer chaque gestes et actions. Il était harmonieux dans ce qu'il faisait. C'était assez étrange quand on savait qu'il était maladroit, notamment en écriture. Son écriture du japonais était désastreuse, mais à charge de revanche, il écrivait autant en alphabet romain que en japonais. Ce qui était, ici, une prouesse alors qu'au final, la prouesse était qu'il tentait de se débrouiller avec l'écriture à la japonaise, si difficile à ses yeux.

- Enchantée Atios.

Il n'en attendait pas plus. A dire vrai, il espérait même que la discussion s'arrête ici. Certes, la partie la plus agréable, enfantine, innocente de lui aurait été heureux du contraire, mais l'adolescent et par extension, l'adulte qu'il était déjà depuis longtemps, suites aux nombreuses formations que sa famille lui avait imposer, n'était pas intéresser. Enfin. Cela pouvait être intéressant. Il allait passer un minimum de deux ans ici. Il pouvait se débrouiller seul, tout comme il pouvait profiter du temps qu'il passerait ici. Se faire des amis et des relations ( bien qu'il répugnait à penser ainsi ) lui serait très utile. Alors, si elle poursuivait l'exploration, il l'amènerai là où cela lui serait utile. Et peut-être pourrait-il lui faire confiance un jour. Attention, prochaine offensive en approche :

- Alors tu es nouveau...Je dois en dédier que tu n'es pas pensionnaire pour arriver avec un jour de retard.

- A compter d'aujourd'hui, je loge dans cette pension. Enfin, je m'y installe. J'ai fait venir quelques affaires à moi. Quant à toi, j'imagine que tu es là depuis un certains temps. conclut-il, toujours aussi fermer. Il aurai pu être chaleureux, lui demander si ses cheveux étaient teints, si la ville était belle et vivante, s'il y faisait bon vivre. Mais il n'était pas là pour ça. Il était là pour avoir un diplôme, conformément aux exigences parentales. Et il devait le décrocher seul, sans leur aide. Que ce soit financière ou non. Ils lui accorderait un peu d'argent de poche, mais s'il voulait plus ... il devrait travailler pour mériter son salaire. Tout ceci lui convenait parfaitement. En échange de ça, il avait pu décider de venir ici pour s'isoler d'eux.

Alors comme ça Monssieur glaçon fait partie du pensionnat...Intéressant. Je n'attendais pas vraiment une réponse de sa part étant donné que notre discussion reste neutre, sans aller loin. On tourne autour des informations que l'on juge importante de connaitre ou pas. Il a fait venir des affaires? Tout le monde n'a pas ce luxe ici à ce que j'ai pus avoir pendant mon installation.

"- Je suis ici depuis 2 jours seulement, fis-je en regardant par la fenêtre toujours"

Je ne me retournais pas vers lui, il n'essayait d'ailleurs pas d'attirer mon regard. C'était à vrai dire une discussion comme je les aimes. Personne ne vous pose tout un tas de questions pour essayer de vous connaître ou de voir qui vous êtes pour essayer de vous comprendre.

Le silence planait dans la salle c'était reposant car le bruit n'allait sans doute par tarder à reprendre. Quand j'y pense mon année scolaire se déroulera sans grande difficulté. Avec un voisin comme Atios je ne serais pas embêter par quelqu'un qui me parle à tout bout de champ. Tout ceci est..

"- Parfait"

Je rangeais alors mon journal dans mon sac avant d'y vérifier si j'avais bien marquer tout ceux à quoi je pensais. Je me tournais alors vers le jeune homme au coeur refermé et le fixais étrangement avant de lui dire.

"- Tu es un jeune homme étonnant"

Puis je me mis à feuilleter les livres de cours pour voir à peu prés le programme et ce que l'on aura à étudier. Il y avait tellement de choses dedans que je me demande si on aura le temps de tout faire. De toute façon je pense. Si on est ici c'est pour travailler.

- Je suis ici depuis 2 jours seulement.

Je souris alors légérement quand j'entendis ses paroles me pénétrant le cerveau. Il fallait en rire car il était vrai que je ne le connaissait pas et pourtant je le trouver différent. Je soupirais alors légérement de nouveau.

"- C'est vrai...Je n'ai rien pour l'affirmer. Seulement ton attitude le fait pour moi"

Neutre presque froid. C'est ce qu'il était. C'était en tout cas pour moi suffisant pour le trouver étrange mais étonnant. Il était source d'une certaine curiosité en moi que je n'avais jamais eu auparavant sauf pour des choses qu'au final étaient insignifiantes.

"- Eh bien monssieur le pensionnaire. Si nos échanges se déroulent comme ça durant un an le temps que l'on soit assis à côté, malgré que je n'ai pas eu le choix, je pourrais te dire dans un an jour pour jour : Je sais tout de toi"

Un an...Il va me falloir un an pour pénétrer cette muraille encore en fabrication. Elle parrait tellement solide alors que de prés elle n'a pas eu encore ses finitions. Atios était cette muraille et je serais le bélier qui le passera. Je réussirais certainement, après tout je prenais cela comme un défi.

"- Tu peux te considérer chanceux d'attérir dans une école comme cela avec des gens sympathiques...Enfin tout le monde ne l'est pas."

Je me méfiais tout de même de certaines personnes que j'avais croiser auparavant dés que je suis arrivée ici. J'attachais mes cheveux alors en queue de cheval et une fois que ce fus fait, je me retournais vers Atios et lui dis en ayant un sourire de satisfaction.

"- Dans un an on se reverra "

- C'est vrai...Je n'ai rien pour l'affirmer. Seulement ton attitude le fait pour moi.

Son attitude, hu ? Il était vrai qu'il était différent des autres. Il n'était pas une porte ouverte sur lui. Il était plutôt du genre portail cadenasser avec deux vigiles devant. Mais bon. Cela ne permettait pas de le qualifier de "étonnant". Par contre, elle, elle l'était sans aucun doute. Normale d'apparence, il savait de source sûr et d'expériences personnelles que c'était ce genre de personne qui se mettait à briller le plus intensément le moment venu. Il n'avait pas prévu de se faire des amis. Et encore moins des amies du sexe opposé. De ce côté là, son attitude neutre l'avait attirer comme du miel. Il avait attirer un bien joli papillon dans sa toile. Mais il ne se permettrait pas de vouloir la dévorer. Il n'avait pas non plus le droit d'avoir des amis ici. Car il finirait par ne plus les revoir. S'attacher à des choses éphémères étaient une mauvaise habitude. Il ne valait mieux pas goûter au fruit défendu de peur de s'y rendre accro et d'en être dépendant. Cette vie qu'il aurai ici, elle était courte. Elle prendrait fin. Et s'il en profitait de trop, il la regretterai. Il ne voulait pas finir comme ça.

- Eh bien monssieur le pensionnaire. Si nos échanges se déroulent comme ça durant un an le temps que l'on soit assis à côté, malgré que je n'ai pas eu le choix, je pourrais te dire dans un an jour pour jour : Je sais tout de toi. Tu peux te considérer chanceux d'attérir dans une école comme cela avec des gens sympathiques...Enfin tout le monde ne l'est pas.

- Qui à dit que moi-même je l'étais ? Et quand bien même, je ne suis pas ici pour rencontrer d'autres gens, pour trouver l'amour ou pour prouver quoi que ce soit. Je ne suis pas non plus là car mes parents m'ont dit de venir ici. Quant au fait que tu sauras tout de moi, il est présomptueux de croire ça. Parce que si tu dois tout savoir de moi, alors c'est que moi aussi, je saurai tout de toi. Il fit une pause et pour la première fois, fit un sourire de défi : Je ne penses pas tu sois prête à te livrer autant à quelqu'un d'autre dans la quête de la découverte d'autrui.

Ce qu'il y avait de formidable quand on lui parlait, c'était que tout ce qu'il disait était là aussi, mesurer. Ses mots étaient soigneusement choisi pour parer et porter une estocade. Il avait clairement mis en garde sa voisine qu'elle se révélerai autant que lui se révélerai. C'était un échange équivalent. Un contrat de confiance entre les deux, un pacte ..

- Dans un an on se reverra.

Histoire de prouver qu'il était toujours le maitre de l'échange, il ajouta, en se retournant, sur un ton légèrement amusé :

- Bien entendu. Mais à fortiori, je dirais que nous allons nous revoir d'ici peu de temps. Puisque les cours de l'après-midi commence dans un bon quart d'heure, chère Megirune.

J'eu envie de sourire quand il me répondis car en presque 10 minutes de conversation c'était sa plus longue phrase. Un petit pas pour l'humanité, un ENORME pour moi.

"- Qui te dis que cela me gêne que quelqu'un sache tout de moi mon cher? Par contre la question se pose sur le fait de : Est-ce que toi tu es prêt justement à tout savoir sur moi? Car cela marche dans les deux sens comme tu viens si bien de le dire"

Je rigolais quand il me disait qu'on allait se revoir cette aprés-midi. J'eu presque un fous rire. C'était tellement vrai mais en même temps je ne pensais pas qu'il prendrait mes paroles au sérieux. Cela prouve qu'il m'écoute avec attention. C'est pas mal pour un début.

"- On se reverra également au pensionnat, poursuivis-je...Tu peux en être sur et certain que nos chemins se croiseront plus d'une fois."

Puis d'un coup je repenssais au faite de la façon dont il venait de prononcer mon nom

"- Apelle moi comme tu veux. Tant que tu te souviens de ce visage, dis-je en pointant un doigt sur mon visage"

C'est vrai que depuis mon enfance les gens avaient toujours eu plus ou moins du mal à m'apeller correctement. Je m'étais habituée au faite d'avoir des surnoms ou un prénom écorché.

Atios soupira. Il ratait rarement quelque chose. Et il avait du mal avec le prénom de cette fille. Son prénom avait beau être très original, il était assez simple à retenir. Il se mit bien bas, et s'excusa :

- Pardon Megurine Luka. Je ne me tromperai plus. Dit-il solennellement. Il détestait l'échec malgré qu'il l'acceptait. Mais il était troublant de voir tant d'assurance réunis en une seule personne. Elle pourrait réussir. Non pas à le percer de force et d'elle-même. Mais à lui faire tolérer sa présence de façon plus proche que simple camarade de classe. De toute façon, tant qu'elle ne savait rien à propos de son véritable nom, tout irait bien pour elle comme pour lui. Pouvait-il la tolérer. Pouvait-il la laisser s'approcher ? Croyez-moi, il était persuader que n'importe quel autre garçon de cette classe ayant tant d'attention braquée sur lui serait très heureux. Il l'était. Trop à son goût. Il ne voulait pas spécialement se cacher de tous. Il voulait juste éloigner les gens qu'il ne voulait pas connaître loin de lui. Et cette fille, gagnait du terrain trop vite. Il pouvait maitriser les émotions qu'il ressentait et afficher, le kenpô était très pratique de ce côté là, mais il se sentait fondre pour cette fille qui était la première personne à s'intéresser à lui de façon justement désintéressée. Il avait beaucoup de contacts dans les hautes sphères de la société. Mais la plupart des gens de cet endroit fonctionnait dans un principe d'intérêt à se connaître. Ici, il savait que ce n'était pas le cas, mais la plupart des gens ne s'intéresserait pas à lui. Mais elle l'avait fait. Il l'aimait bien.

- Après tout. Je t'aime bien. Soyons ami. Et si tu veux tout savoir, Megu-san, je ne suis pas prêt d'oublier ce visage. Tu es charmante, mais je te préfère les cheveux détachés. dit-il, un sourire amical sur le visage. Il n'émettait plus de résistance. Où plutôt, il l'enfermait dans ses défenses.

Des excuses? Etrange..Je ne m'attendais vraiment pas à cela. C'était surprenant d'avoir des excuses de la part de quelques qui ne dit pratiquement rien depuis un moment ou très peu et qui rester enfermer entre la pierre et le glaçon.

"- Je ne vais pas accepter tes excuses. Non mais parce que je n'ai pas envie mais tout simplement parce que ce n'est pas nécessaire d'en faire. Je suis simple. Tu te trompes, ça arrive. L'erreur est humaine après tout non? fis-je en souriant."

Puis ce fut après pour moi le choc le plus total. Ses paroles m'avait complètement...troublée. J'étais devenue aussi rouge que mon pull.

"- Merci c'est gentil mais cela met plus pratique que de les avoir devant moi. Du moins pour l'instant."

Soudain le bruit de la classe revenue petit à petit. Tout le monde revenait de la pose de ce midi et les cours allaient bientôt reprendre. Je rangeais alors un peu mieux ma table pour me mettre au travail plus sérieusement.

"- Bienvenue à l'école, glissais-je doucement"

- Je ne vais pas accepter tes excuses. Non mais parce que je n'ai pas envie mais tout simplement parce que ce n'est pas nécessaire d'en faire. Je suis simple. Tu te trompes, ça arrive. L'erreur est humaine après tout non?

Oui, ce genre d'erreur valait des baffes,de là où il venait. Les excuses étaient un piètre moyen de remettre les choses en ordre, dans la plupart des cas. Mais oui. Il savait qu'elle était simple et ne se vexerait pour si peu. Mais malgré tout. Les manières d'Atios étaient absolue dans ce genre de cas. C'est pourquoi, même s'il se doutait qu'elle ne voudrait pas de ces excuses, il les avaient faites. C'était naturel chez lui. Mais son innocent compliment avait fait l'effet d'une bombe. Elle s'était pris celui-ci en plein dans ses défenses... qui s'étaient vu bien affaiblie. Elle rougit. Autant que son pull. Atios, qui n'émettait que peu d'expression en public, ne laissa rien transparaître. Mais rougir lui allait si bien qu'il ne put s'empêcher de la trouver jolie.

- Je n'aime pas me tromper. Et encore moins écorcher les noms et les prénoms. Quant à tes cheveux, je comprends. Enfin Megurine Luka-san, j'ai quelque chose à te dire en privé. Suis-moi. lui dit-il, sur le ton habituel et froid qu'il avait montrer la majeur de leur discussion. Il lui pris la main et la traîna en dehors, avant de l'emmener dans un couloir vide, la ramenant près de lui pour lui glisser des mots en silence, le vacarme des élèves rentrant en classe se prolongeant au loin :

- Tu m'as dis que tu étais prête à me connaître en entier ... voyons donc ça. Sèche les cours avec moi, fais-moi visiter le lycée, le pensionnat et la ville. Nous sortons toute l'après-midi, Megu-san. Et pour l'absence, ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout. lui dit-il, avec un sourire amusé et joueur.

Atios était quelqu'un de très strict envers lui même ce qui était rare chez les jeunes de nos jours. Peut-être tenait il ça de la manière dont il s'est fait éduquer en étant plus jeune aller savoir. Soudain il m'emmena en dehors de la salle et me glissa ses intentions.

"- Je croyais que tu étais un petit garçon trop sage pour sécher les cours? Tu vises les hautes écoles non? Tu ferrais mieux de travailler. Personellement je n'ai pas le même but que toi donc cela ne me ferrait rien de sécher une après midi pour faire du tourisme. Autre petit bémol tu n'es pas tomber sur le bon guide. Cela va faire deux jours que je suis au pensionnat donc en ville et je la connais très peu mais bon si tu tiens temps à la visiter je peux voir ce que je peux faire."

Puis je réfléchis quelques instants et le fixa. Je plongeais mes yeux dans les siens et finis par me rapprocher délicatement de lui, pour lui susurer dans l'oreille tout doucement et sensuellement.

"- Qu'est-ce que tu cherches?"

Puis je lâchais mes cheveux devant lui et les mis un peu en bataille. Je repris alors ma distance de correction qu'il était permis d'avoir entre deux personnes qui ne se connaissaient même pas.

.

- La thèse officielle, c'est que mon voyage en avion m'aura trop fatigué et que tu m'auras amener à l'hôpital car j'ai fais une mauvaise chute dû à la fatigue.. Quant au fait que je sois sage, ça n'as jamais était le cas. C'est juste qu'il est plus facile d'être aimer d'un prof' de cette manière. Et crois-moi, celui-là, je l'ai déjà dans ma poche. Et pour le fait que je sois tomber sur la mauvaise personne, je suis sûr que c'est faux. Et au pire, explorons à deux ... les aventures sont meilleures à deux, non ? lui dit-il en souriant, malgré son expression assez neutre. C'était devenu une sorte de bras de fer. C'était au premier qui percerait à jour l'autre. Enfin, son adversaire partait bien mal armée, car lui-même, ce qu'il cherchait, il n'en était pas certain. S'amuser sûrement ... Même s'il avait un ans de retard, il était capable de rattraper le programme en un trimestre s'il le désirait. Il était habituer à étudier à un rythme soutenu et rapide. Sécher un cours, pour lui, revenait à prendre dix minutes chez lui pour étudier le sujet de ce dernier. Il suffirait qu'il demande le cahier de quelqu'un et ce dernier, contraint par les règles de politesses japonaises devrait lui dire oui sous peine de se retrouver en mauvaise posture sociale. C'était d'ailleurs assez triste. Mais il fut amusé, légèrement. Elle le cherchait, elle l'attaqua en relâchant ses longs et magnifiques cheveux. Belle attaque ... Atios ne put s'empêcher de la trouver plus jolie comme ça. Mais il n'en montra rien. Montrer ses sentiments, c'était se laisser entrevoir. Et les sentiments, plus on se positionnait haut dans la société, plus ils étaient gênants. Que cherchait-il ?

- Rien. Je suis ici pour profiter de deux ans de liberté. Pour ça, j'ai besoin de repérer mon cadre de vie. Parce que, je n'ai rien contre l'étude en classe... mais vous êtes trop lents. Je m'ennuie et j'étudierai plus vite sans le professeur. Je ne dis pas que je peux tout apprendre moi-même, notamment les mathématiques où l'aide d'un professeur me serait utile, mais je peux me débrouiller pour toutes les matières où il n'y à pas besoin de raisonnement mathématique. Alors, acceptes-tu l'invitation ?

Trop peu d'imagination pour quelqu'un comme lui. Moi qui penser qu'il aurait trouver mieux

"- Cela fonctionnera sans doute mais je dois déplorer le manque d'imagination dans ton excuse. Et puis se mettre les prof' dans la poche n'est pas une aussi bonne chose mais je pense que je n'ai rien à d'apprendre dans le domaine car tu m'as l'air déjà assez expérimenter."

Sa façon d'agir, de parler, son assurance...Tout me fait penser qu'il viens d'un milieu aisé et pourtant...J'ai un doute en moi. Le fait qu'il soit là. Si il venait vraiment d'un tel milieu qu'est-ce qu'une personne comme lui ferrait ici après tout? En plus au pensionnat!

Je me reculais encore plus de lui et pris un regard et un ton dés plus sérieux.

"- Tu m'as l'air si doué que je vais te laisser explorer la ville tout seul. Je n'ai pas de temps à perdre à sécher les cours. Tu peux certainement te le permettre toi après ce que je viens d'entendre mais moi non désolée. Profite de la balade tout seul"

Je me retournais alors pour lui faire dos. C'était triste...Enfin sa manière d'agir était triste pour moi.

"- Je décline l'invitation. Maintenant tu m'excuseras je suis en retard"

Et je commençais alors à reprendre le chemin de la classe tout doucement. Sans me retourner pour voir sa réaction, sans repenser à ce qu'il venait de dire...Enfaite ses paroles m'avait blessé...Il n'était pas fait pour être un ami comme je le souhaiter. Il était hautain.

- Je veux que ce soit crédible pour certaines personnes en particulier. Et désolé de ne pas pouvoir me permettre de faire n'importe. J'ai des comptes à rendre à des gens ... bien plus embêtants qu'un professeur, ou le directeur de ce pensionnat. dit-il. Le embêtants était un euphémisme. Ses parents étaient largement plus embêtants qu'un proviseur. Ils savaient comment transformer son existence en enfer et ce couple de personne n'avait pas de coeur quand il s'agissait de transformer la vie de quelqu'un en cycle infernal. Mais bientôt, quelque chose d'ennuyeux, plus directement, se produisit. Oui, ce qu'il avait dit .. Pris autrement, il aurai pu simplement dire : "vous êtes des abrutis et vous me faites perdre mon temps.." cela aurait était pareil. Il avait fait une bourde. Déjà, elle s'éloignait, après lui avoir ranger la barquette bien là où il fallait. Mais il ne voulait pas qu'elle le juge mal. Pour la première fois, l'avis de quelqu'un lui importait en même temps que son coeur si froid d'habitude, se serra. Alors qu'elle lui tourna le dos, il voulu balbutier un "attends"... mais il fit ce qu'il avait plus souvent l'habitude. Il l'attrapa par la main. Et quand il se retourna, il bascula en avant sur elle.

C'était mauvais. Si elle tombait sur la tête, elle se ferait mal. Mais c'était sans compter sur son agilité physique. Il repris son équilibre et accompagna sa chute en douceur. Au final, aucune chute n'eut lieu, mais elle était bien au sol et lui était à genou, sur le côté, le visage pratiquement coller avec le sien. Il soupira. Elle l'avait inquiéter. Son visage, soucieux, ses lèvres, pincées, dirent alors :

- Pardon... Je ne voulais pas dire que vous étiez des idiots ou que vous étiez moins bon que moi ... Et pour le cour, je t'aiderai à le rattraper ... alors s'il te plaît, pardonne-moi et viens avec moi .. Il avait dit ça sur une voix timide et simple. Son visage et son sourire, son expression. Il avait l'air d'un enfant désolé. Et vu de si près, cet enfant n'était pas dénuer d'un charme très net et gracieux ... emplie d'innocence. Il était maladroit mais il n'était pas méchant.

Pendant que je me dirigeais petit à petit vers la salle alors que mon coeur venait de se prendre un coup direct, je sentis ma main se faire empoigner. Je me retournais alors mais dans la précipitation on manqua de tomber au sol lui et moi. Je lui aurait servis d'amortis si cela avait été le cas. Mais étonnament il réussit à me rattraper et je finis juste par terre, lui à côté, son visage à quelques centimètres du mien. Une bien étrange situation. Finalement quoi qu'il arrive à chaque fois que je rencontre un garçon, je finis par terre.

Il s'excusa encore une fois. Non cette fois c'était différent. Tout était différent. Sa voix, son excuse en elle même, sa façon de se comporter envers moi. Aurait-il changer ou était-il réellement comme ça? Des questions à en perdre la tête.

Je me relevais alors et le regarda avant de me recoiffer. Ma tête fis un bref aller-retour entre lui et la salle de classe agitée. Je soupirais alors. J'étais vraiment partager entre deux feux. D'un certain sens je voulais y aller, une journée de " vacances" aurait été pas mal...Mais d'un certain côté l'année ne fait que commencer et disparaître de la sorte n'aurait été certainement pas bien vue.

"- Je me demande bien pourquoi?"

Enfaite c'était une question que je pensais tellement fort qu'elle sortit de ma bouche. Pourquoi il voulait absolument que je l'aide? Que l'on aille visiter la ville? Ne pouvait il pas le faire tout seul? Pourquoi moi?
Je secouais alors un peu mes vêtements et lui sourit.

"- D'accord ça marche. Je viens tenter l'aventure avec toi. Mais je te préviens mon sens de l'orientation n'est pas aiguisé donc si on se perds...c'est tant pis. Aller on y va viens. On a fait trop de bruit on va se faire engeuler si on reste planter là, fis-je en le trainant dehors en courant"

- Pourquoi ? Parce que je t'aime bien. dit-il, honnêtement et spontanément, sans avoir l'air de mentir. Son expression était criante de sincérité. Il savait tellement bien mentir qu'il savait aussi très bien dire la vérité. Oui. Il l'aimait bien C'est pourquoi il avait insister. S'il n'avait pas eu un faible pour elle à la base, elle n'aurai simplement jamais obtenu de réponse de sa part. En fait, les femmes étaient des démons et il venait de s'en rendre compte. Elles pouvaient détruire les principes d'un homme juste avec leur apparence. Lui qui ne voulait pas d'attache, il était prêt à s'attacher à elle. Tu connais le petit prince ? Il apprivoise le renard pour en faire son ami. Apprivoiser signifie créer des liens. Je n'aime pas les liens .. mais je veux bien en partager un avec toi. Lui dit-il en souriant chaleureusement. Oui, le petit prince était une histoire qu'on lui avait souvent raconter. Il ne l'aimait pas trop, d'ailleurs, car malgré la magnifique morale de cette histoire, elle finissait de façon si triste. Comme tout les liens qu'il avait eu avec les autres. La main de la jeune fille était douce et chaleureuse. Il ne savait comment elle ressentait sa main. Il espérait qu'elle n'était pas déplaisante. Elle l'entraîna à l'extérieur.

- Tu veux que je t'invites à manger en Ville ? Question finance, je ne risque pas d'avoir trop de mal. Cela sera l'occasion de commencer à tester ces fameux restaurants !

L'histoire du petit prince...Je la connaissais tellement par coeur que je voyais presque où il venait en venir. Il restait plus qu'à savoir qui entre nous deux serait le prince et le renard? Je continuais de courir avec sa main dans la mienne pour nous dépécher de sortir de l'école avant que l'on ne se fasse prendre. Soudain une fois dehors il voulait m'inviter à manger...Etonnant

"- Euh je peux aussi très bien assurer mon repas tu sais, fis-je gênée. Ce n'est pas non plus un problème pour moi."

De plus je ne savais pas dans quel restaurant on allait manger. Il y en avait tellement dans cette ville. On se mis alors à marcher dans le rue et je me mise à côté de lui et je lui lâchais la main. Il était assez grand pour marcher tout seul je ne suis pas sa mère! Ou pire les gens pourraient s'imaginer que l'on sort ensemble alors que je le connais même pas! Enfin si mais pas comme je l'imagine.

"- Alors direction les restaurants en premier c'est ça?"

Dans ce cas je pense que je n'ai pas le choix. Je dois trouver un super resto avec une bouffe super aussi pour l'impressionner....Mais où aller?!

- Je ne voulais pas dire que tu étais pauvre, hein... pour moi c'est normal de payer les consommations de mes amies, c'est tout ... dit-il, en lui souriant, légèrement gênée lui aussi La main de la jeune fille était agréable au toucher et à tenir; Il aurai voulu la garder en main pour toujours s'il aurai pu... mais il savait que ce n'était pas possible. Il doutait même qu'elle reste son amie. Il n'était pas très à l'aise avec les gens ... En fait, mis à part elle, il n'avait pas parler à qui que ce soit ainsi depuis ses 14 ans. Il y à trois ans. Et il n'allait pas au collège. Atios et Megurine finirent dans les rues. Atios l'amena dans un restaurant sans prétention, abordable. Il n'aimait pas les restaurants trop chics. Cela lui rappelait l'endroit qu'il voulait éviter. Atios pris une simple part de fraisier pour repas. Bien entendu, il proposa à la jeune fille :

- Prends ce que tu veux, je payerai avec joie. Lui dit-il en souriant avec gentillesse. Depuis qu'elle lui avait tourner le dos, il était beaucoup moins sérieux, plus doux, plus enfantin. Il lui demanda alors : Tu n'aimes pas les gens comme moi, non ? avec un air un peu attristé.

Finalement on arriva au restaurant et Atios pris une part de fraisier...On dirait un régime si il ne mange que ça. Je pris alors une simple mousse au chocolat. J'avais encore le petit déjeuner copieux dans le ventre. J'acceptais alors qu'il paye pour moi mais la prochaine fois ça sera pour ma poche et j'y compte bien.

"- Ce n'est pas que je n'aime pas les gens comme toi...C'est juste que ça me rapelle...certaines choses que je préfére oublier pour l'instant"

En y repenssant, en repensant à ma famille, mon frère...mon regard s'assombrit et plongea dans la mousse au chocolat pour que l'on ne remarque pas ma tristesse. Spike..Cela devait faire 2 ans que je n'avais plus de nouvelles..Mes parents n'essayèrent pas non plus de me contacter. Je ne devais certainement pas leurs manquer. Les connaissants de toutes manières...

"- Qu'est-ce que tu dis d'aller au zoo après?! proposais-je en souriant de nouveau et pour détourner l'objet de la conversation"

Le zoo, les lions, les pingouins...Tout ce qui nous fait voyager en une seule seconde alors que l'on ne bouge pas vraiment d'endroit. Il parait que c'est formidable.

"- Alors ça te tente?"