L'entrée dans le pensionnat

Une voiture de couleur noire se posta devant le pensionnat, on pouvait voir à travers les vitres une jeune femme accompagnée d'un adolescent à l'arrière. On pourrait croire que c'était une mère et son fils mais bien au contraire, c'était plutôt une tante et son neveu. Ils avaient l'air de mener une conversation assez pimentée, c'est pourquoi le jeune garçon sortit de la voiture fermant violemment la portière de la voiture et s'éloignant d'un pas vif avec son sac à dos. Et oui, ces temps-ci, la famille a du mal à gérer notre jeune Gabriel depuis un certain temps.
Le jeune garçon arriva devant la porte du hall avant de s'arrêter, regardant de haut en bas la grande porte. Son regard neutre contemplait longuement le pensionnat. Il poussa doucement l'ouverture avant d'y entrer d'un pas lent, Gabriel s'aventurait un peu partout dans les couloirs regardant quelques fois par les fenêtres du couloir. Comme a son habitude, au bout d'un moment, il s'assit au sol et sortit un livre de son sac. Du William Shakespeare. Il ouvrit le bouquin à la page où il c'était arrêté avant de reprendre sa lecture avec beaucoup de plaisir. Le jeune homme souriait en le lisant, c'était le seul endroit où il pourra lire tranquillement. Il entendit quelqu'un s'approchait donc il déclina son livre vers l'avant et jeta un œil sur le côté afin de repérer la personne qui arrivait.

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Mes pas faisaient un écho solitaire dans les couloirs vides. Je regardais par les fenêtres, l'extérieur. Tour à tour, le Jardin et les grilles. Malgré le bâtiment imposant et les salles de béton grandiose, le pensionnat restait un endroit éclairé. La chaleur du Soleil baignait le couloir frais du matin, de sa chaleur réconfortante. Il me manquait de la musique, mais mon Ipod se cachait au fond de ma valise avec tous mes vêtements, et cahiers, et feuilles, et stylos, et médocs, et argent, et brosses, et dentifrice, et livres, et ordinateur, et bref… Je déménageais… Lassée de ce silence, je m'imaginais de la musique. Au début, c'était du Bartok, je ne sais pas pourquoi de la musique contemporaine mais voilà quoi… Bartok au piano, ça m'inspirait. Quand la symphonie fut terminée, mon cerveau opta pour une chanson chantée. Je commençais alors à accélérer mon pas rapide et à le rythmer de plus en plus. Loin devant moi, je voyais un élève, je n'y tint pas compte. Il leva ensuite les yeux de son bouquin où je pu lire "William Shakespeare". J'étais impressionnée parce que ça n'intéressait personne ce genre de livre normalement, du moins, pas ceux de mon âge. Je retint mon attention sur le titre du livre et comme une vidéo, mon esprit me fit revoir les passages que j'avais lu. M'enfin, je n'avais lu que deux recueils, et encore, s'étaient les plus connus. Je me détachais du livre et posai un instant mes yeux sur l'élève. Il me regardais stoïquement. On ne pouvais pas nier qu'on ne s'était pas regardé 3 seconde et si je détournais le regard, ce serait impoli. Comme une cruche je dis:

-Salut…

Ouaaaiiis… - -"

La personne qui fut arrivée était en fait une élève, elle avait des cheveux noir et elle semblait être sans doute plus jeune que lui. Qu'importe, pour l'instant il s'en fichait un peu. Celle-ci semblait étonner de voir un élève lire du "William Shakespeare", bon c'est vrai que ce n'est pas tout les jours qu'on voit un garçon de bientôt 18 ans lire ce genre de bouquin mais si il aime ça, tant mieux pour lui. Au début, il essaya d'ignorer la nouvelle arrivante en se replongeant dans son livre puis, il n sait pas pourquoi, son regard s'était reporté sur elle. D'ailleurs, la jeune fille avait l'air toute aussi gênée que lui vu qu'elle n'avait toujours pas osé détourner son regard. Preuve qu'elle était sans doute mieux élevé que lui. Jeune délinquant comme il est, la politesse n'est pas trop son fort. Mais comme lui dira sa mère quand il était petit "Il faut toujours se montrer gentil et sympathique envers les filles." C'est ce qu'il allait sans doute faire vu qu'il ne voulait surtout pas déshonorer sa parente. Il afficha un petit sourire amusé à la réaction de la jeune fille, son petit salut était... Marrant. Oui, il trouve que certaines chose qui doivent normalement vous semblez effrayantes ou neutres drôles. C'est lui, il est bizarre.

Salut... Tu es ?

Oui, il n'a pas encore cette habitude de se présenter en premier. Je l'ai dit au début !! La politesse n'est pas son fort, et vu qu'il a eu cette fâcheuse tendance à être muet comme une carpe Koï, et ben... Il cause pas. Gabriel posa son livre encore ouvert sur le sol pour garder sa page, au cas où il se replongerai dans sa lecture avant de se lever. Attention, géant de 1m87 devant la jeune fille. Enfin...Géant pas trop, elle ne semble pas si petite pour lui. Mais il, est grand quand même. Une mèche rousse posée sur son œil droit, il contempla longuement la personne face à lui de haut en bas, avec un sourire en coin.

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Ah… ça commençait mal on dirait, j'étais face à quelqu'un qui semblait prendre les gens de haut… ça me stresse… pourquoi ça serait à moi de commencer? T.T Mais jouons le jeu si on ne veux pas se faire passer pour pimbêche ou impolie.

-Hum… Chiaki et toi?

J'avais pas l'air bien maligne à le regarder comme ça comme une cruche. Je sais même pas pourquoi je l'ai fait. Etait-ce à cause du livre? Je n'en savais pas grand chose. Je continuais de sourire attendant une réponse, pas très forte pour les conversations comme ça.

Elle devait sans doute le trouvait un peu arrogant avec sa manière de la regardait mais ce n'était pas de sa faute si il était comme ça, c'est dans sa nature. Pour détendre un peu plus l'atmosphère, il décida d'afficher un sourire plutôt amicale. Alors, elle se nommait donc Chiaki, c'est japonais non ? Enfin, vu la prononciation, il l'aurait pensé.

"Gabriel..."

Il rajouta toujours un sourire aux lèvres.

"Désoler pour l'impression que j'ai dû te donner mais t'inquiète c'est dans ma nature. On ne m'a très bien élevé étant petit."

Et oui, mère absente, papa absent. Ouais cool... De plus, il déteste son père donc il s'en foutait un peu, il préférait mettre la faute sur son paternel plutôt que quelqu'un comme sa mère. Il plongea son regard vert dans celui de la jeune fille, c'est une habitude chez lui de faire ça. Puis, il le détourna et le posa quelques instant sur son bouquin avant de reporter son attention sur la prénommée Chiaki

" Dis-moi, tu es intéressée par ce genre de livre ?"

Il montrait son livre avec un petit geste de la tête. Si ça commençait comme ça, il ira loin avec les femmes. bref, pour l'instant il s'en fout un peu de trouver la perle rare.

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Je crois qu'il se rendait un peu compte de ma gêne envers lui. J'étais très intimidée et assez mal à l'aise. Je trouvais un peu honteux qu'il aie trouvé ce que je pensait et je n'aimais pas vraiment ça. Cependant, j'essayais de penser à autre chose. Son nom n'étais pas très japonais. Il fallait s'en douter, puisqu'il est "coloré". J'observais en lui un immense charme et sa haute stature me rassurait quelque peu. J'avais souvent pour habitude de traîner avec des gens plus petits que moi, et cela me rageais, car ils se plaignaient tous d'être de petite taille. Enfin me retrouver avec quelqu'un que je peux regarder d'en bas, m'amusais quelque peu. Je ne trouvais rien d'autre que de lui rendre son sourire et le rassurer un peu.

-C'est pas grave, de toute façon, moi non plus je n'ai pas été bien élevée visiblement.

Soudain, il changea complètement de sujet. Ça ne me déstabilisais pas, mais il avait deviné que je m'intéressais un peu à son livre. Je le regardais droit dans les yeux pour lui répondre, mais je fus très intimidée par son regard hors du commun. Je me repris et lui dit avec un grand sourire.

-J'ai effectivement lu du Shakespeare et je dois avouer que ça ne m'a pas déplu.

Gabriel la regardait, vu l'air qu'elle avait, elle a dû deviner qu'il n'était pas japonais. Bon, c'est vrai que ça remarque, déjà le nom ensuite sa couleur de peau et ses cheveux. Elle par contre ça devinait qu'elle était japonaise, ses cheveux, ses yeux, les traits de son visage. Son nom également. Enfin, elle avait tous pour être une japonaise. Il remarqua qu'elle avait l'air moins tendu que tout à l'heure, ça le rassurait un peu vu qu'il n'aimait pas paraitre le grand méchant qui rackette tous les plus petits que lui. Gabriel avait eu de nombreux ennuis à cause de son comportement impassible et moqueur, mais dés à présent, il avait décidé d'y faire plus attention. Et puis, lui le seul moment où il devient vraiment comme on dirait "méchant", c'est quand, il se bat avec des gens. Plus précisément des délinquants, des racailles, enfin avec ceux qui le cherchent. Bon pour revenir à nos moutons, Chiaki lui répondit qu'elle non plus n'a pas été très bien élevé visiblement. Ah bon ?! Le jeune garçon fronça légèrement un sourcil, se demandant si vraiment elle disait vrai car à première vu pour lui, elle était déjà mieux élevée que ce délinquant.

"Oh, Je dois avouer que je n'aurais jamais pensé que tu étais Mal élevée. Pour moi tu ne m'as pas l'air..."

Celle-ci répondit à sa question par rapport à son livre et la réponse l'étonna, rare était pour lui de rencontrer une personne qui aimait également lire du Shakespeare. Son sourire devint un peu plus amicale que tout à l'heure.

"Et, bien, il est rare pour moi de rencontrer des personnes qui ont lu du Shakespeare et qui ont aimé."

Plongeant de nouveau son regard dans celui de la jeune fille, il commençait un peu à s'intéresser à ce qui se passe autour de lui. Surtout que la phrase précédent de Chiaki l'avait intrigué, mais cela ne le regardait sans doute pas. Même surtout pas, il n'avait pas à se soucier de ce genre de chose si il n'ait pas dans l'affaire. Bref, restons sur le sujet du livre et il verra après si il peut changer directement.

" Et j'avoue que ça me fais plaisir de rencontrer peut être au moins une personne qui apprécie ce style de livre."

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Mon regard s'illumina. Je lui sourit gentiment et amicalement comme je le faisais toujours quand j'appréciais quelqu'un. Avec beaucoup d'affection, je lui répondit:

-Il m'est aussi rare de voir des gens vraiment intéressés à ce genre de texte, mais je présume que certaines personnes peuvent vraiment apprécier ces livres, cependant, m'attristais-je, j'ai rencontré des gens qui ont lu ces livres rien que pour se aire bien voir, sans vraiment comprendre le livre.

Mon regard étais baissé, et pourtant, je me retenais de relever mes yeux pour replonger dans les siens si colorés et envoûtants.
Je le trouvais bien sympathique et à première vue, très poli.

-Je n'ai pas l'impression que u sois mal élevé non plus ^^. Lui souris-je.

Il m'étais rare d'être aussi à l'aise avec une personne inconnue, cependant, je le trouvais "cool" ce mec, et j'avais un peu d'affection pour lui.

Gabriel sentit qu'elle l'appréciait, vu le regard et le sourire qu'elle avait. Il lui répondit par un tendre sourire amical, cela lui faisait bizarre de se sentir si proche d'une personne mais il devait avouer que ça ne lui déplaisait pas du tout, loin de là, au contraire il aimait cette impression. Chiaki était vraiment une personne avec qui il s'entendrait sans doute à merveille. Celle-ci lui répondit avec une affection qu'il n'aurait jamais avoir venant d'une jeune fille mais vers la fin de sa phrase, elle terminait avec un air assez triste.

"Que veux-tu, il y a des personnes comme ça et on ne peut rien y faire. Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité."
Il se pencha et ramassa son livre, mettant un marque-page, il le rangea dans son sac. Elle tenait son regard baissé, et cela fit sourire le jeune Gabriel. Un sourire amusé par son comportement. Chiaki lui dit qu'elle ne le trouvait pas si mal élevé. Le jeune garçon répondit à son sourire de nouveau de lui dire avec une pointe de mystère dans la voix.

"Cela dépend avec qui je suis..."
Il rajouta avec un air malicieux et charmeur, oui, il a toujours un petit malicieux et charmeur quand il taquine les gens ou quand il les apprécie

"Et puis, je t'aime bien... T'es marrante et sympathique. Mon genre de filles quoi." Dit-il avec un sourire taquin
Pas d'inquiétude, très chère Chiaki, il te taquine !! Il te taquine ! C'est dans son caractère, quand il aime quelqu'un il fait ça. Et comme ont dit, "Qui aime bien, châtie bien ". C'est ce que Gabriel est en train de faire en gros.

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Je me questionnais dans maints sens la réponse de mon interlocuteur. Quelles personnes étaient-elles? Les filles? Les personnes gentilles? Je n'en savais trop rien.
Ma pensée se stoppa quand il me parla de nouveau. ette dernière parole me déconcerta. Mon expression était comme "brisée", étonnée, désemparée.
Je n'avais jamais entendu ça de ma vie et encore moins de quelqu'un que je venais de rencontrer. Ca me troublais et je ne voulais impérativement pas que cela se remarque. Je continuais de lui sourire, mais je devais paraître plus cruche. Je n'arrivais pas à répondre au tac au tac, étant très mal entraînée à ça. Je souriais toujours et lui dis sous un ton choqué:

-Merci… je suis sûre que tu trouvera une fille sympathique et tous ça aussi… un jour… '>__>

Le jeune garçon afficha un sourire amusé aux paroles de la jeune et à son expression. Elle n'avait pas cessé de sourire pour autant mais c'était ça qui était plutôt drôle pour lui. Bref, il reprit son sérieux. Son regard redevint neutre et sans expression apparente malgré son petit sourire en coin.

"Je rigolais Chiaki... Je suis pas du genre à être si vite comme "ça" "

Le petit "ça" avait l'air d'être une marque de dégout pour le jeune garçon, et oui, il n'aime pas draguer et lui et les sentiments amoureux ça fait deux. Donc pas d'inquiétude. Il a sans doute était dégouté par ce truc. Notre petit délinquant aurait-il eu une mauvaise expérience de cette aventure ? Il est fort possible si il en est dégouté.

" Tout d'manière l'amour et moi ça fait deux donc t'as pas à t'inquiéter pour ce genre de chose.."

Il dit cela sur un ton lasse et dégouté, le jeune garçon s'adossa au mur du bâtiment avant de pousser un long soupir et de mettre ses mains dans ses poches. Il regarda quelques instant le plafond puis posa son regard sur Chiaki avant de lui demander sur un ton interrogateur et amusé.

"Je t'ai inquiété ou quoi ?"

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Mon teint légèrement pâle revint à la normale. Je souris plus jovialement et me remis droite. Il m'avait un peu inquiété celui-là. N'étant pas habituée à "ces choses-là". Sauf qu'avoir appuyé sur le "ça" m'intriguais. Etais-je bizarre à ce point? Le fait qu'il me parle de lui et l'amour me troubla encore. C'était pas un sujet auxquels j'étais habituée à aborder avec un mec mais voilà, c'était fait.
Je lui tapotais l'épaule amicalement avec mon bras droit.

-Je crois que c'est ce qu'on ce dit tous.

Et LÀ! Ce que je voulais éviter. Je devint blafarde et me figeai. J'essayais de ne pas gesticuler, et pour cela, j'étais raide.

-Hum… comment dire… euh… non?

Le jeune garçon eu les yeux ronds comme des billes lorsque Chiaki lui tapota l'épaule. Il n'avait pas l'habitude qu'une personne qu'il ne connaissait que très peu lui fasse ce genre de chose ou encore... Mais au final, son regard s'attendrit et il lui répondit en souriant.

"Mmm. Peut-être. Mais je pense que pour l'instant pour moi c'est ainsi..."

Mystère, il ne voulait pas se lancer dans ce genre soucis sentimentale, enfin peut être un jour mais quand ? Aha... Il remarqua soudainement la gêne de la jeune fille, elle devint raide comme un bâton. Les yeux du garçon s'écarquillèrent et il émit un petit rire qu'il essaya d'étouffer au plus vite. Lorsqu'il réussit à se reprendre, Gabriel laissa apparaitre un sourire radieux avant de lui dire doucement.

"Hey, c'est pas gave... T'as pas à être gênée, j'vais pas te manger ! Je ressemble quand même à un grand méchant loup ?! Non ?"

Il laissa le sourire sur son visage et regarda Chiaki dans la prunelle de ses yeux. En gros, son habitude plonger son regard dans celui de l'autre.

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Ca me déstabilisa quand il plongea ses yeux verts dans les miens si noirs, et pourtant, j'adorais les regarder. Je ne m'en lassais pas. Mais je dû bien, un jour, me défaire de cette étreinte pour me reporter sur lui. J'étais soulagée que ma gêne se reporta à une plaisanterie à prendre vraiment à la légère, et pourtant, je me sentais encore un peu honteuse.

-Je ne dirais pas que tu ressembles à un méchant loup gris, mais plutôt à un grand renard aux jolis petits yeux verts, étant donné tes cheveux roux.

Ils étaient roux, effectivement, mais pas le genre de roux à donner envie de manger un potage de carotte, plutôt de ceux qui on une couleur tellement jolie que cela ressemblait plus à un dessin.

Le jeune garçon afficha de nouveau son sourire amusé aux paroles de son interlocutrice. Une lueur d'amusement brillée dans le regard de Gabriel, il l'a trouvé vraiment drôle, ses manières, son comportement. Bref, heureusement pour lui qu'il n'est pas encore du genre " garçon célibataire cherchant petite amie." Si il était comme ça, il y aurait longtemps qu'il se serait jeté par la fenêtre ou en un 4 mots : il se serait défenestré.

"Un renard ?... Mmm, je n'y avais pas pensé mais c'est vrai. Moi, je te qualifierai donc de jolie louve noire."

Avec des beaux yeux verts a-t-elle dit non ? Il sourit, pour lui s'était plutôt une habitude de voir des gens aux yeux verts mais des personnes aux yeux noirs, il n'en a vu qu'au japon. Les siens étaient noirs et brillants, enfin... Trouve un compliment, trouve un compliment !!

" Merci pour le compliment par rapport à mes yeux mais je trouve que les tiens sont plus beaux."

Et ben... Tant a mis du à trouver toi. Raaah les mecs alors. Non, il ne drague, il ne fait que dire ce qu'il pense. Non, mon Gabriel n'est pas un dragueur, déjà quand on lui parle d'amour et d'eau fraîche ça le rend malade, mais alors là, lui dire qu'il drague c'est l'enterré vif.

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J'étais satisfaite de ressemble à une louve noire. C'est mignon et poilu ^w^.
Je remarquais qu'il essayais de me faire un compliment quelque peu pataud. Mais c'était très mignon de sa part et j'appréciais.

-Je te remercie à mon tour. Fis-je avec une petite révérence. Mais chacun ses goûts, je trouve les tiens plus beaux et tu trouves les miens plus beaux. Si l'on commençait un débat là-dessus, tout le monde perdrait. ^^

Personnellement, je trouvais ses yeux magnifiques. Avec un tel contraste qu'il est étourdissant. J'étais contente qu'aujourd'hui soit le premier jour, et donc, on n'avait pas cours aujourd'hui, ce qui me laissais le temps de discuter avec mon nouvel interlocuteur. J'espérais juste que je ne doive pas partir.

Le jeune garçon afficha un petit sourire amusé à la révérence de la jeune fille, il ne s'attendait pas à ce qu'elle fasse ça. Mais c'était plutôt marrant à voir, il n'en avait nullement envie de s'en plaindre.

"Heureux que ce surnom te plaise..."

Raaah, mon petit Gabriel, tu es toujours aussi impassible, mais c'est ce qui te rends sûrement adorable. Quoi que, c'est peut être pour ça que les groupes de délinquants aiment te sauter dessus mais à la fin, c'est toujours eux qui finissent par prendre la fuite. Mais, il faut dire que tu es sors tout de même abîmé. La preuve, aujourd'hui tu rentres au lycée, tu fais engueuler par ta tante, car on a dû t'emmener chez le médecin pour te mettre un bandage autour du torse car, il faut dire que tu as quand même eu, une jolie blessure. Tiens, cela devra dire qu'il faudra au bout d'un moment aller à l'infirmerie pour le changer. Bon, pour en revenir à ce qui se passé. Alors, elle lui disait que chacun à ses goûts, alors mon jeune petit ? Aurais-tu quelques choses à dire par rapport à ça ?

"Encore heureux que chacun à ses goûts... Car si tout le monde aimait les mêmes choses, la vie serait sans doute fade."

Il lançait quelques petit coup d'œil à travers la vitre pour voir ce qui se passait dehors, non pas que cette conversation l'ennuyé. Non, non, loin de là mais il était assez curieux pour regarder ce que faisait les autres personnes.

"Au fait, tu es pensionnaire ici ?"

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Je lui souris presque comme un rire. Il était très sympathique, malgré son air impassible. J'étais aussi amuse de son étonnement lorsque je fis ma petite révérence.

-Puisque tu m'as donné ce surnom, moi je propose de t'appeler petit renard xD Dis-je sur le ton de l'humeur. Je vois que l'adjectif petit ne te correspond pas vraiment.

Il était plus grand que moi d'une bonne tête. Je me souviens avoir rencontré quelqu'un de la même taille et qui en profitait pour me taquiner à longueur de journée sans fatiguer. Aah que de bon souvenir.
Je trouve qu'il a raison à propos des goûts identiques et qui rendent le monde fade. J'avais imaginé ce que serait la vie si on aimait les même choses que moi ou si j'aimais les mêmes choses que quelqu'un d'autre. Il n'y aurait aucune surprise, aucune découverte.
Il me surpris quand l regarda au dehors. Attendait-il quelqu'un? Quelque chose? Avait-il envie de partir? Je ne savais pas mais me soulageais un peu plus l'esprit quand je vis qu'il m'adressa de nouveau la parole sans empressement et sans phrase de fin de discussion.

-Effectivement, je suis pensionnaire ici jusqu'à la fin.

Je ne pouvais pas lui dire que j'avais fugué…

-Et toi?

Il y avait chez moi une once de curiosité. S'il était pensionnaire ici, c'est comme si on vivait ensemble, et ça me plaisait de vivre avec d'autre gens que ma famille. Des gens que je peux voir différemment.

Gabriel avait jeté divers petit coup d'œil par delà la fenêtre, il n'avait pas encore visité tout les bâtiments et il devait également posé ses affaires dans sa futur chambre, tout en espérant qu'il fera sans doute de nouvelle rencontre. Il esquissa un petit sourire amusé par le surnom qu'elle lui avait trouvé et qui était parfaitement contradictoire par rapport à sa taille.

"Mmm. Petit Renard ? Je pense que... C'est assez contradictoire par rapport à ma taille."

Il laissa son sourire s'agrandir, charmante, oui effectivement elle était rigolote et charmante. Enfin bref, il va pas en faire tout un récit là-dessus parce que lui et l'amour ça fait dix donc... Bon, OK, peut-être ça changera d'ici là mais pour l'instant, il n'est pas à la recherche de la perle rare. Passons. Chiaki affirma également qu'elle était pensionnaire ici au lycée, il ne sait pas pourquoi mais il était assez content que se soit le cas.

"Oui, je suis également pensionnaire"

Et allé savoir pourquoi, quand on se fait renvoyer de la famille juste parce qu'il y a de nombreux légers problèmes avec les délinquants du quartiers. Hum. Bref, tout ce qu'il espérait à vrai dire, c'est de pouvoir en quelques sorte vivre avec des personnes qui sans doute savent ce que c'est d'avoir une famille... Comment dire. Spécial ? Et puis, il n'avait pas encore envie d'en parler.

"Et bien j'espère qu'on se retrouvera dans la même chambre ou dans le dortoir d'à côté. Parce que pour l'instant, je ne sais pas quel chambre on va m'attribuer et toi tu le sais déjà ?"

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J'étais contente qu'il soit pensionnaire. Lui aussi je l'avais vu esquisser un semblant de sourire. je sens m'être fais un ami et j'étais de bonne humeur. Je n'ai jamais vraiment vécu ça, se réveiller avec ses amis, s'endormir alors qu'ils sont tout proche. J'avais toujours mes parents et mon frère qui dormaient après moi car ils avaient du travail, ou que je ne voyais que très tard le vendredi soir, et j'en profitais pour griller le couvre-feu et finir mes devoirs.
Une vie monocorde et silencieuse. Je parlais rarement à ma famille, et il m'étais, il m'est toujours, difficile d'exprimer quelqu'émotion affectueuse.
Je chassais ces souvenirs tristes pour me reporter sur Gabriel… Gab… Gabriel c'est bien mieux.
Je trouvais bizarre qu'il dise de se retrouver dans la même chambre. A ce que je sache, les files et les garçons sont toujours séparés. Enfin, on verra bien. Il me rappela soudain que je devais trouver ma chambre vant ce soir.

-En effet, tu as raison, j'ai même pas pensé à chercher ma chambre. Dis-je en baissant la tête, le menton appuyé sur mon poing droit, l'air pensive.

Je relevais ensuite la tête: -Puisqu'on es tous les deux dans le même cas, on devrait essayer de les trouver nos chambres ^^.

» Un ange, est venu pour diriger correctement le pensionnat =P
» Besoin d'un directeur, je suis arrivé chers membres du pensionnat